Voilà la suite ! Du point de vue d’Amy ce coup là
Ah ! Et j’avais oublié de vous préciser que sa se passe vers la saison 3
- Spoiler:
(en gros, quand Ty sort avec Amy, ce qui est important à savoir pour le déroulement de l’histoire 8D).
En espérant que ça vous plaira. [Dites moi ce que vous en pensez]
Bonne lecture ^^
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CHAPITRE 2
Je guettais la route. J’étais très excité à l’idée de rencontrer cette fameuse Alison Doret. Grand-père m’avait raconté que son père n’avait cessé de chanter ses louanges au téléphone.
Je regardai ma montre. 8H17.
- Elle devait arriver il y a déjà un quart d’heure ! ronchonnais-je en direction de Ty, qui était installé sur les marches du perron à mes côtés.
- T’inquiètes, me répondit-il, elle ne devrait plus tarder.
Impatiente, je commençai à faire les cents pas.
Cinq minutes plus tard, ce qui m’avait paru une éternité, je vis enfin arriver un gros 4x4, tirant un des vans les plus luxueux que je n’avais jamais vu.
Je me mis à marcher d’un pas motivée vers les arrivants, suivit de Ty.
Une fille -Alison, je présume- sortit de la voiture. Je m’avançai vers elle.
- Salut ! lui fis-je d’un large sourire.
- Coucou, me répondit-elle d’un air absent, sans enthousiasme.
Mon sourire retomba. On aurait dit que, pour elle, me saluer était plus une corvée qu’autre chose. Je tournai mon regard en direction de Ty. Il haussa les épaules, l’air tout aussi étonné que moi par le manque d’intérêt dans les paroles de la jeune fille.
Grand père arriva alors, et vint serrer la main de la nouvelle arrivante.
- Bienvenue à Heartland ! lui dit-il en guise de bienvenue.
Il arriva à lui décrocher un petit sourire du coin des lèvres, qui retomba aussi vite qu’il était apparu.
Sans un mot, Ms Doret s’empara de son sac à main et se dirigea vers la maison.
- Tu ne sors même pas ton cheval ?! lui lançais-je, indignée, après avoir jeter un coup d’œil au van planté en plein milieu de la cour.
Sans même se retourner, Alison me répondit :
- Tu n’as qu’à le faire, si ça te chante.
Son manque de respect commencer à m’énerver plus qu’autre chose. Je m’apprêtais à me lancer à sa poursuite lorsque Ty m’empoignât le bras.
- Laisses tomber, me chuchota t-il.
Stoppée dans mon élan, je m’arrêtai.
- Allez Amy ! Allons plutôt sortir son cheval, continua t-il.
- Ok…
Il avait gagné. Vaincue, je suivis Ty qui marchait en direction du van. Je réglerais mes problèmes avec la peste plus tard.
Il n’y avait pas un mot à dire (nous venions d’ouvrir la porte du van). La jument d’Alison était tout simplement magnifique. Elle avait une jolie crinière rousse coupée bien droite ainsi qu’un poil alezan lustré de la tête aux sabots. Ses membres laissaient penser qu’elle était régulièrement entraînée.
Bref, elle était parfaite.
« Quelle idée d’acheter un si bel animal à une fille qui à l’air de s’en contreficher ? » me dis-je tout bas.
- Whaouw ! fit Ty, tu as vu son équipement ? Cette selle doit coûter des millions de dollars ! dit-il, en exagérant un peu.
Je regarda la dite selle. En effet, elle était tout aussi magnifique que le cheval qui la portait. C’était une selle western -de marque, bien sûr- en cuir noir. Les motifs avaient sans doute été gravés à la main. Franchement, je ne voyais pas l’intérêt de mettre tant d’argent dans une selle si c’était ensuite pour l’abîmer à la monte.
- Si tu veux mon avis, lui répondis-je amusée, elle a dut lui coûter plus cher que sa jument !
Ty me donna une tape amicale sur le bras tout en rigolant. J’aimais beaucoup ces moments de fous rires que nous avions de temps à autres. Ha, je l’adorais, mon Ty !
Après avoir amené Nikita -c’est son nom- dans le box que Ty et moi avions passé toute l’après-midi à préparer, nous sommes retournés à la maison, pile pour l’heure du déjeuner.
J’avais à peine franchis la porte d’entrée que Lou s’est rué sur moi :
- Amy ! S’il te plaît, viens m’aider ! Je suis incapable de faire la sauce béchamel. Tu sais, la même que maman nous faisais pour accompagner les lasagnes, les jours de fêtes ?
Parce que pour elle, l’arrivée d’Alison était considérée comme une fête ?
- Je croyais pourtant que tu t’étais amélioré en cuisine depuis que tu n’habites plus à New York ? me moquais-je, tout en commençant à l’aider.
- Haha, très drôle !
Grand père, quand à lui, vint vers Ty.
- Je crois qu’elles en ont encore pour un bout de temps, lui dit-il amusé, pourquoi n’irais tu pas faire visiter les lieux à Alison en attendant ?